Comment se comporter face au récit d’un traumatisme?

Souvenez-vous de vos champs de compétences !

Rappel:

Les psychologues cliniciens et les psychiatres sont des thérapeutes formés spécifiquement dans l’accompagnement des traumatismes.

Ils ont des outils pour AIDER mais aussi pour se protéger eux même de la violence des récits qu’ils reçoivent.

La première question à se poser est donc :

Quelles sont vos limites?

En tant qu’individu doué de sensibilité

Quelles sont les limites de ce que vous êtes en capacité de voir, d’entendre ou encore de lire?

Qu’est-ce qui est faisable, tolérable, impactant ou délétère pour vous ?

Quel est votre niveau de disponibilité émotionnel? D’écoute? En présentiel? Etc..

En tant qu’individu doué de sensibilité

Quelles sont les limites de ce que vous êtes en capacité de voir, d’entendre ou encore de lire?

Qu’est-ce qui est faisable, tolérable, impactant ou délétère pour vous ?

Quel est votre niveau de disponibilité émotionnel? D’écoute? En présentiel? Etc..

Exemple: vol, incendie, catastrophes naturelles, agression etc..

Faites un état des lieux

Une personne en souffrance va chercher des moyens d’apaiser sa douleur.

Pour préserver votre interlocuteur/trice mais aussi vous-même il est judicieux de faire un état des lieux interne de votre côté pour savoir ce que vous pouvez donner ou pas à l’autre.

Précipitation et souffrance ne font pas bon ménage. A tort et souvent parce que nous sommes pris au dépourvu quand une personne raconte un traumatisme nous n’osons pas interrompre et/ ou reporter cette discussion.

Une personne en souffrance préfèrera

un/ une interlocutrice qui:

Prends plus de temps à l’entendre mais qui lorsqu’elle le fait, le fait de façon saine et bienveillante

Plutôt qu’une personne :

  • Qui n‘est pas prête émotionnellement et mentalement
  • Qui n‘est pas Intéressée
  • Qui n‘est pas disponible en terme de temps
  • Qui n‘est pas informée ou mal informée sur le/les évènements qui ont provoqué le traumatisme et les conséquences que cela peut provoquer sur et dans la vie de la victime (ex: viol, cambriolage etc..)
  • Ou encore qui est brusque ou brutale dans ses propos
  • Qui juge
  • Qui va au-delà de son champ de compétence

 

Vous avez le droit de vous protéger

Protéger l’autre de souffrances supplémentaires et se protéger soi-même ça peut être AUSSI :

Admettre que vous êtes dépassé et que vous ne savez pas quoi faire ou quoi dire.

Que le récit traumatique que l’on vous fait est trop violent pour vous et que vous n’avez pas les outils pour vous protéger.

Que vous ne voulez pas: Il vaut mieux refuser que de le faire à contrecœur. Un refus peut être mal vécu par la victime mais, il vaut mieux être honnête en gardant de la distance que d’être auprès d’elle dans sa souffrance et d’être potentiellement toxique.

 


We use cookies from third party services to offer you a better experience. Read about how we use cookies and how you can control them by clicking Learn More
Learn More